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Hypnothérapeute

BARBARA POUIVET

LES BLESSURES DE L’ÂME

« Modifier ses comportements et retrouver son autonomie »

LES 5 BLESSURES DE L’ÂME

Les blessures de l’âme où de l’enfance, se forment en majorité dans l’enfance d’où leur nom, mais aussi à l’adolescence et parfois à l’âge adulte mais cela est plus rare.
Ce sont des blessures profondes et émotionnelles, parfois difficiles à reconnaitre. Elles viennent perturber nos relations qu’elles soient professionnelles, amicales, familiales ou sentimentales, nous freine dans notre épanouissement et de voir le monde tel qu’il est vraiment. Elles sont à l’origine des schémas réplétifs et nous poussent à porter des masques.
Lise Bourbeau, dans son livre « Les cinq blessures qui empêchent d’être soi-même », les décrits parfaitement. Elles sont au nombre de cinq, l’abandon, la trahison, le rejet, l’injustice et l’humiliation, il est important d’apprendre à les repérer pour s’en délivrer.

« La blessure de l’abandon »

L’ABANDON (masque du dépendant)

Elle génère souvent de grandes angoisses, de la peur, de la jalousie et de la colère. Il s’agit d’un sentiment de délaissement qui résulte de carences affectives survenues entre 1 et 3 ans. Elle se rapporte souvent au parent du sexe opposé, l’enfant développe une peur de la solitude et à tendance à s’accrocher aux autres. Pour en plus ressentir cette blessure, la personne va se forger un masque de « dépendant ». Elle va avoir du mal à poser des limites avec une forte tendance à négliger ses propres besoins ; elle cherche à recevoir de l’affection et la validation des autres au détriment de ses propres valeurs.
Elles se retrouvent la plupart du temps en dépendance affective, ont une forte anxiété et une mésestime de soi.

LA DEPENDANCE AFFECTIVE : On parle de dépendance affective lorsque l’estime de soi d’une personne est entièrement dépendante du regard de l’autre sur soi. La personne souffrant de dépendance affective, en arrive à n’exister que par l’autre, elle est en quête affective permanente et a très peur de la solitude ; cette dépendance n’arrive pas du jour au lendemain, elle s’installe lentement.

« La blessure de la trahison »

LA TRAHISON (masque du contrôlant)

Cette blessure est souvent en lien avec le parent du sexe opposé et arriver entre 2 et 4 ans, mais peut aussi être causée par la trahison d’un ami ou d’un partenaire. La personne touchée à du mal a faire confiance de peur d’être à nouveau trahie, abandonnée donc blessée. Cela la pousse a vouloir tout contrôler, que ce soit sa vie de couple ou ses proches. Elle est souvent à l’origine d’une promesse non tenue ou la confiance a été rompue. Ces personnes ont souvent du mal à déléguer, sont exigeants et impatients.

« La blessure du rejet »

LE REJET (masque du fuyant)

Cette blessure survient souvent entre 0 et 1 an souvent quand un enfant ne se sent pas désiré. La personne va ressentir le besoin d’être rassurée et peut même disparaitre pour se faire aimer. Cette blessure se manifeste aussi via des actes d’auto-sabote et d’une angoisse permanente d’être abandonnée, la personne peut adopter le masque du fuyant, une posture efface de simple observateur, avec une voix plutôt fluette. Elle évite aussi toutes les situations où elle pourrait se sentir jugée ou rejetée.

« La blessure de l’injustice »

L’INJUSTICE (masque du rigide)

Cette blessure survient souvent entre 4 et 6 ans, ce sont des enfants qui ne se sont pas ressentis reconnus dans leurs efforts, comparés aux autres, jugés et cela de façon injuste. Aussi appelé le syndrome de « Caliméro », ce sentiment peut amener la personne qui en souffre à avoir un mal être permanent marque par un sentiment constant d ‘injustice et de plaintes lancinantes. Ces personnes développent souvent une volonté de perfection pour prouver leurs valeurs, c’est le genre de personne qui dira que tout va bien même quand ça ne va pas et qui aura du mal à demander de l’aide.

« La blessure de l’humiliation »

L’HUMILIATION (masque du masochiste)

Elle survient souvent entre 0 et ans et est en relation souvent avec la mère ; Cette blessure peut se développer quand une mère critique son enfant, la rabaisse ou la compare aux autres continuellement. La personne ne va pas se sentir acceptable et ne pensera pas avoir le droit de s’exprimer. Elle pourra alors se sentir constamment jugée et va ressentir beaucoup de culpabilité. C’est le genre de personne qui compensera par la nourriture et peuvent avoir des tendances suicidaires.
A l’intérieur de ces blessures, on retrouvera aussi celles de la privation et de la dévalorisation.

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